La liberté, aaaahhh la liberté. N'est-ce pas ce à quoi tout le monde aspire?

Il faut à tout concept son antidote, comme il faut à tout pot de confiture son couvercle! Celui-ci permet d'en préserver toute la saveur.

A la liberté, celui de la contrainte, et à la contrainte celui de la liberté. Surtout n'échangez pas les couvercles, malheureux!

La contrainte est le garde fou de la folie, est permet l'ancrage, la contrainte du temps, de l'espace, des autres , de nos limites de la réalité.

Mais trop de contraintes tue la contrainte.

Il y a les contraintes que l'on accepte en toute conscience et celles que l'on subit à contre sens.

Celles-là étouffent, implosent, coincent, serrent, fatiguent, stressent, remplissent les consultations.
La liberté oui, mais...car quand la liberté s'invite porte et fenêtres ouvertes, plus rien ne va, tout s'envole, tout se questionne jusqu'au détail sur lequel on pose une loupe.

Quitte à être libre, soyons le dans l'infiniment petit et l'infiniment grand.

Allons dans les détails, on s'y perd, une charge de travail s'écrase sur nos épaules (la liberté aurait-elle un poids, moi qui la croyais légère), une charge d'informations non contrôlées qui ont toutes leur sens.

Oui, mais lequel, comment prioriser, quel choix faire, quels moyens, quelle intention, et pourquoi ce choix, et pourquoi le pourquoi.

La liste est non exhaustive, au contraire elle s'accélère à la vitesse de la lumière, et nous plonge dans l'infiniment grand.

Là, se questionnent et se dissipent les limites, la relativité touche toute chose, l'absence de gravité fait vivre à l'ivresse, l'esprit peut se perdre, diffuser, s'étioler, exploser, s'éclater, toucher à l'immatérialité.

Le choix, veut dire renoncer, prendre une décision nécessairement arbitraire liée à un ressenti, des croyances, des peurs..

Cela fait beaucoup pour le petit corps que nous avons.

La liberté est à croquer à pleine dents, mais, l'appréhender est tout un art.

Certains semblent avoir un talent inné, il reste aux autres à "la prendre";), sans peur, car liberté est le meilleur garde fou de la contrainte et de l'étouffement..