L'impact de la séparation sur les enfants
Sarah Balaes
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En vacances, on est obligé de rien d'abord! Ce devrait être le principe des vacances.
Chacun déconnecte à sa manière.
Profiter de son jardin dans lequel on n'a jamais le temps d'être durant l'année. Rester chez soi quand on est camionneur longue distance.
On peut voyager de nombreuses manières : partir par la lecture, la musique, la culture. Partir près de chez soi.
Partir à la rencontre de ses voisins.
Prendre des chemins de traverse, emprunter des sentiers oubliés, partir pour mieux se retrouver...
Rester quand tout le monde s'en va, n'est-ce pas aussi une manière de partir, de quitter les sentiers battus?
Il est aussi vrai que la sensation de partir, de changer d'air, de culture, de quartier, d'habitude est unique car elle nous déconditionne.
Elle permet de laisser certaines valises encombrantes derrière soi ... Qu'il faudra souvent récupérer à notre retour.
Sauf si on parvient à profiter de cette distance pour faire le point, trier, prendre conscience avec l'éloignement que nous offre le voyage.
Le fait de ne plus avoir la tête dans le guidon peut nous donner l'occasion d'orienter ce guidon dans une direction qui nous correspond davantage, et signer le début d'un nouveau projet qui prendra le temps d'émerger.
Les vacances signent ainsi le début d'un tournant dans notre vie...si on ne se laisse pas submerger par la grande déferlante du retour à la maison, et du retour au travail. On se découvre différemment ailleurs et surtout on relativise.
Dans tous les cas, la césure dans notre quotidien, la rupture de nos habitudes nous offrent une expérience à nulle autre pareille.
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Sarah Balaes
Pierre Duray
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