L'impact de la séparation sur les enfants
Sarah Balaes
Génial et innovateur selon certains, contesté et contestable selon d'autres, Freud était aussi un homme parmi les hommes, un homme de son temps, sous influence... des croyances, des idées, de l’imaginaire de son temps
Nous pouvons aisément pardonner à Freud d'être un homme de son temps.
Mais comment considérer les psychiatres et autres psys qui utilisent encore ce vocabulaire tellement daté, étendard couvrant leur propre ignorance.
La date de péremption, ou de prescription, peut s’appliquer pour nombre d’écrits en psychiatrie.
La psychiatrie évolue avec son temps, avec la vision du monde qui se modifie comme la cathédrale de Reims sous l’avancée du soleil (Monet).
Femme castratrice, dites-vous ?......Femme couillue, j'affirme.
Mais, les femmes n'en ont pas, dites-vous ? ….Les hommes n'en ont pas tous, vous rétorquai-je.
Ou parfois trop. En tout cas, d’en avoir, n’est pas garant de quoi que ce soit. Trop, trop peu.
Les femmes sont ovariennes. Le mot n’existe pas dans son sens symbolique dans notre joli dictionnaire. Un homme peut-il être ovariectateur ?
Reconnaissons au moins l'état d'être "couillu", cela sonne mieux que d’être "ovarieux". Les ovaires, ce sont les couilles internes.
Ce que l'on ne voit pas, n'existe pas ? Loin des yeux , loin du coeur..
Le drame des ovaires et de leurs mères porteuses, c'est que les ovaires c'est “dedans”.
Les ovaires n’ont pas acquis les lettres de noblesse des testicules.
Ce que la psychanalyse ne nomme pas : les couilles !
Sujet tabou ? J’en doute pour ceux–là qui mettaient (sans doute à raison) le sexe au cœur du débat. Il l’était sûrement pour leur époque.
Protégeons l’homme, visons la femme, la femme pécheresse. La psychanalyse est tellement convenue sur ce plan.
La femme porte le pécher originel, la psychanalyse assure la tradition.
Les femmes castratrices ont trouvé justice dans le "petit" peuple : "T'en as ? Ou t’en as pas ?"... La chose est loin d'être acquise, et n'est pas liée à la seule présence des testicules.
Les femmes s'émancipent, se rebellent, troublent parfois l’ordre social….. La sentence tombe : "femme castratrice, tu seras."
L'homme n'est pas questionné sur le fait qu'il ait ou non des couilles. L'homme n'est pas questionné, car non questionnable.
La femme est à blâmer en premier ! Qu’elle tienne la culotte, qu’elle ait le sens de l'organisation, de la responsabilité, c'est forcément elle qui les lui a prises.
Ce pouvoir ne peut venir que de lui, elle lui a dérobé, et ses couilles, et sa force à lui, oh la vilaine castratrice!
Une femme couillue, c'est une femme qui se reconnaît dans toutes ses potentialités.
De la même manière, un homme peut voyager dans le nuancier de cette polarité masculine féminine. Il n’y a pas de choix à faire, on peut être très masculine et très féminine, ou ni l’une ni l’autre. Il n’y a pas un état meilleur, ni un pire.
Il y a juste une grande diversité que l’on doit reconnaître avec bienveillance dans nos capacités et nos désirs d’être hommes ou femmes.
La femme castratrice est à la psychologie ( occidentale) ce que le voile est au Coran. Dans les deux cas l’homme est victimisé.
Pourtant, il n'est question que de lui, de son incapacité à s'affirmer ou de son incapacité à maîtriser ses pulsions sexuelles.
Couilles molles ou couilles folles.
Une femme qui espère bien en avoir, en interne !
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