"Je me libère de ma dépendance au sucre"

Anonyme

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Les enquêtes alimentaires de l’Institut de Santé Publique (2014-2015) montrent que les produits sucrés et gras sont très présents dans la consommation alimentaire des Belges. Comment s’en défaire concrètement ?

Afin de répondre à la question, j’aimerais vous présenter Clémence: femme de 42 ans, maman de 2 enfants, créative, joyeuse et épicurienne. Pour se présenter, elle ajouterait qu’elle souhaite perdre quelques kilos et qu’elle est accro aux sucres. Epicurienne, elle adore aller au restaurant, profiter entre amis et croquer la vie à pleine dents.

Une journée type de Clémence c’est: un cappuccino pour démarrer la journée, un biscuit et un café dans la matinée, un sandwich garni (si elle a le temps) pour le repas de midi et un thé glacé à la pêche. Quand elle rentre du travail, elle a faim…très faim. Le repas du soir se déroule en famille, à table et se termine toujours par une petite note sucrée. Depuis la crise sanitaire, elle exerce son travail à la maison et les tentations sont fortes. Le confinement a considérablement modifié ses loisirs et ses habitudes. Début d’année 2021, elle décide d’aller voir une diététicien-nutritionniste pour perdre ses quelques kilos. Au fur et à mesure de la première séance diététique, elle confie être accro aux sucres.

Accro au sucre, de quoi s’agit-il précisément ?

Afin de prendre conscience de cette consommation, je vous invite à vous poser quelques questions: depuis quand avez-vous consommé un aliment sucré ? Etait-ce pour une occasion spéciale ? Quel type de sucre était-ce ? En quelle quantité l’avez-vous mangé ? Qu’est-ce que le sucre vous apporte ? Quelle place le sucre prend dans votre vie? Comment décrivez-vous votre consommation de sucre?

Se libérer du sucre, est-ce vraiment possible ?

Oui, c’est possible, un accompagnement pluridisciplinaire vous aidera à:

  1. Bannir les aliments « allégés en sucre ». Ce n’est pas nouveau: « le sucre appelle le sucre ». Si votre souhait est de vous libérer du sucre, tournez vous vers des aliments les moins transformés: fruits, légumes, céréales complètes, yaourt nature, potage, etc.
  2. Tenir un journal de dégustation: l’objectif est de noter tout ce que vous mangez, votre état d’esprit avant et après la consommation, votre niveau de satisfaction après avoir ingéré l’aliment sucré et les signes cliniques si il y en a (flatulences, ballonnements, lourdeur, fatigue, etc).
  3. Pouvoir différencier l’envie de manger du sucre de la sensation de faim.
  4. Faire le point sur la gestion des émotions en lien avec la prise alimentaire et trouver des alternatives durables qui vous ressemblent.

Et plus concrètement, que mettre en place ?

  1. Cuisinez le plus possible soi-même avec des aliments non transformer.
  2. Privilégiez l’eau.
  3. Apprenez avec votre diététicien-nutritionniste à lire les étiquettes.
  4. Equilibrez vos repas pour les rendre complets afin de limiter l’envie de manger.
  5. Apprenez à vous connaitre et vous comprendre.

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