L'impact de la séparation sur les enfants
Sarah Balaes
Anonyme
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Le fameux virus est entré dans nos vies tel une comète. Je ne prendrai même pas le temps de le citer, tellement son nom a été placardé, prononcé, affiché, scandé malgré notre volonté. Il est arrivé accompagné de ses règles coercitives, aux allures illégales, empiétant tant sur nos libertés individuelles que sur nos besoins les plus personnels, et a forcé nombre d’entre nous à se confronter à une réalité que l’on ne devrait souhaiter à personne, ainsi qu’à un retour sur soi imprévu dû à une solitude imposée en nom du bien de tous.
Il a évidemment fallu se dresser des défenses face à l’oppression, et c’est dans de pareilles circonstances que la consommation de substances peut (re)faire surface. Pour pallier cette réalité inacceptable, désarmante, désarçonnante, se tourner vers les substances peut paraître acceptable au premier abord, tant les effets peuvent se montrer rapides et efficaces.
Il serait aussi inutile que prétentieux de tenter de donner une seule et unique grille de lecture aux phénomènes de (sur)consommation. Certains individus consomment pour s’anesthésier, se couper du monde, (re)trouver des impressions et sensations passées, d’autres pour se changer les idées, expérimenter un soi différent, socialiser, se motiver ou encore s’isoler. Certains vont utiliser des substances (alcool, cannabis, tabac et autres) pour ce faire, d’autres trouver refuge derrière des comportements répétitifs. Une sexualité exacerbée, un excès de sport, un surinvestissement de la relation amoureuse ou professionnelle, les jeux vidéo, l’(e)shopping, les paris sportifs et Internet sont autant de formes que peuvent prendre les addictions appelées « comportementales ». Quoi qu’il en soit, ces travers surgissent lorsque l’on se rend compte que nous ne sommes pas la personne que nous aimerions être. Les addictions permettent alors d’ériger le plaisir (et sa recherche active) comme un absolu. Petit à petit nous nous forgeons en ces substances ou comportements une aide, une béquille, un cocon qui rapidement se mue en prison. Il nous arrive enfin de ne plus nous reconnaître, et les personnes qui nous entourent sont souvent les premières à témoigner de ce changement.
Prendre conscience de ces travers constitue une première étape capitale sans laquelle aucun soutien externe efficace ne peut voir le jour. Sa difficulté et son importance ne sont pas à négliger car cela nécessite souvent une remise en question majeure, comprenant très souvent l’acceptation de s’apparenter à un groupe que la société fait culpabiliser, rejette d’un bloc, voire diabolise à outrance. Nombreuses sont les idées reçues sur les alcooliques, les cocaïnomanes, les joueurs compulsifs, les accros au cannabis et tous ces autres êtres en souffrance que l’on classe négligemment dans la case des « drogués » et « addicts ».
L’étape suivante constitue la recherche d’aide. Quelle qu’elle soit, il est capital de bien s’entourer pour envisager le bout du tunnel. Pour aller de l’avant il est nécessaire de réaliser qu’un cheminement est possible et qu’il existe différentes clés pour faire céder cette geôle.
Si vous vous sentez proche des cas de figure que je viens de décrire, n’hésitez pas à prendre un premier rendez-vous avec moi, afin que nous puissions dresser un bilan de la situation ensemble. Il n’est jamais trop tard pour se (re)prendre en main.
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Pierre Duray
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