S'incarner en conscience

Anne Van Coppenolle

Anne Van Coppenolle

Adultes, Bien-être au travail, Psychocorporel, Relations amoureuses et couples, Trauma, Ados, Enfants

Publié le .

Retour

Et si on acceptait l'idée que "Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine"

"Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine" disait Pierre Teilhard de Chardin, scientifique français réputé (paléontologue, géologue, théoricien de l'évolution) ET philosophe et théologien.

Et si on partait de l'hypothèse que, fort de ses recherches, cette conclusion à laquelle il était arrivé était vraie ou vraisemblable ?! Nous serions effectivement une âme venue s'incarner, en chair et en os, sur Terre pour vivre une expérience, tantôt heureuse, tantôt douloureuse, et la transcender avant de retourner à sa Source.

Toutefois, il y a un hic. A la naissance, on a tout oublié de notre véritable destinée.

Bien souvent, on passe sa vie, d'environs 80 ans, en mode "humain", spectateur - voire victime - du monde qui nous entoure. Parfois, à la crise de la 40aine (ou celle de la 50aine ?), on finit par se poser la question du sens de notre existence, par faire des recherches, lire, explorer, … et souscrire à l'idée qu'on a un "why", une mission à accomplir durant la 2ème moitié de notre vie. Chez les êtres "indigo", "cristal" ou "arc-en-ciel", le déclic est souvent plus rapide. Ils ont la conviction d'être là pour une bonne raison. Mais reste tout de même à trouver laquelle, surtout quand on débarque dans un monde en plein chaos.

Et si on s'inspirait des peuples anciens qui "sortent du bois" et qui expriment l'urgence de se connecter à notre nature spirituelle, notamment pour rétablir notre lien avec la nature et avec le sacré, pour faire grandir l'humanité ? A l'échelle humaine, il n'y a pas si longtemps encore, nous étions dépositaires de ces connaissances et de pratiques ritualisées que nous avons négligées au fil du temps.

Qu'il s'agisse, par exemple, des Q’eros au Pérou, qui descendent tout droit des Incas, des chamans de Mongolie ou des descendants des Toltèques, ils se donnent pour mission aujourd'hui de libérer les messages de sagesse, longtemps tenus secrets et transmis d'initiés à "élus", au sein de leurs tribus.

Ils estiment aujourd'hui que l'humanité est prête pour entendre ces enseignements et les diffusent de telle sorte que de nombreuses personnes s'inspirent aujourd'hui des pratiques chamaniques, de la voie toltèque, …

Dans le même temps, les sciences quantiques montrent que notre nature corpusculaire cohabite avec notre essence vibratoire. La plus petite de nos cellules, le plus petit de nos atomes est pure énergie.

On vit une époque formidable ! 😉

Dans le fond, c'est comme si un choix s'offrait à nous entre 2 types d'incarnation :

- l'option "classique", matérialiste (dans la matière), qui mènera, peut-être, à vivre une expérience spirituelle

- ou la voie spirituelle qui assume sa véritable nature d'emblée tout en vivant l'expérience de l'incorporation.

La 2ème voie étant rendue plus compliquée par le fait qu'on ne se souvient de rien et qu'on doit tout réapprendre.

Les traditions anciennes, tout comme Teilhard de Chardin, semblent nous inviter à considérer que c'est un leurre de croire qu'on aurait le choix. On est dans la 2ème voie.

Alors pourquoi ne pas gagner un temps incroyable en éduquant dès le plus jeune âge à cette éventualité ?

On expliquerait aux nouveaux nés, avant même leur "domestication" qu'ils ont choisi leur vie, leur famille pour expérimenter la guérison d'une blessure qu'ils ont besoin de vivre, ou qu'ils ont vécue dans une vie antérieure, à moins qu'ils ne l'aient héritée de leur lignée. On leur expliquerait qu'ils rencontreront, au cours de leur vie, les "bonnes" personnes pour éprouver ces expériences mais également pour être accompagnés vers le cadeau qui se cache derrière pour les aider à grandir. On leur expliquerait des outils, des sagesses pour ne pas subir ces épreuves comme des victimes dans la souffrance ou la peur, mais pour les accueillir et les traverser. On leur expliquerait la résilience, les cycles de la vie et l'impermanence, l'exemple de la nature, la reliance aux autres et aux autres vivants. On leur expliquerait qu'ils ont en eux toutes les ressources nécessaires et suffisante mais qu'un coup de pouce d'"anges gardiens" est toujours possible 😊

Et si on apprenait tout ça, peut-être y aurait-il moins de souffrance et plus de sérénité dans le monde ?

Tout est juste et parfait !

Nos articles similaires

Le sujet vous intéresse ? Jetez un œil à ces autres articles récents.

Voir tous les articles

Politique des cookies

Afin d'améliorer votre expérience sur notre site, nous utilisons des cookies non publicitaires. Pour plus d’informations, consultez nos mentions légales.